Il y a des moments où la politique a rendez-vous avec l'Histoire et où le peuple souverain peut choisir son destin.
Il y a des moments où le vote d'une nation peut détruire ou construire des lendemains chantants et confiants...
Nous aurons dimanche 22 avril un choix très simple à faire : continuer le chantier de modernisation de notre pays entrepris depuis 2007 ou aller dans l'inconnu d'une présidence incertaine, fragile, inexpérimentée, fiscalement douloureuse et assurément dépensière.
Nous avons le choix entre la lucidité et l'illusion : faire front face aux menaces d'un monde troublé, ou se perdre dans les tergiversations et les hésitations d'une idéologie socialiste, qui croit plus à la dépense publique qu'aux talents et à la créativité des Français.
Nous avons le choix entre l'illusion du Verbe et l'exigence du Faire : parier sur une aventure idéologique incompatible avec le monde d'aujourd'hui ou accepter le défi du redressement, du courage et de l'intelligence qui nous est lancé par la mondialisation et les nouvelles puissances émergentes...
Certes, il ne faut pas caricaturer les choses et les volontés exprimées, ni mépriser les idées et les ambitions des uns et des autres.
Mais il est indispensable de regarder objectivement les faits, courageusement les projets, pour choisir notre meilleur avenir.
Ce qui est sûr, c'est que François HOLLANDE est d'avantage un candidat "contre" qu'un candidat "pour".
Il incarne une vision du monde et de l'action publique :
- qui ne va pas dans le sens de l'Histoire, car il nie la crise et le monde tel qu'il est;
- qui pénalisera les forces vives, la création de richesses et les classes moyennes;
- qui augmentera la pression fiscale sur les ménages;
- qui augmentera l'endettement public;
- et qui accentuera l'esprit d'assistanat et d'immobilisme qui ronge notre pays et une partie de sa jeunesse.
Les Français souhaitent-ils réellement revivre l'illusion et la déconvenue des promesses de mai 1981, et la rigueur des faits et des chiffres qui s'en est suivie quelques mois après?
Les défis qui nous attendent ne peuvent laisser la place à l'inexpérience, aux jeux d'appareils, aux alliances contre nature qui vont du Front de Gauche aux Verts...
Il ne s'agit plus d'organiser la vie en commun de courants et de sous- courants idéologiques et politiques, il s'agit de défendre et de représenter tous les Français face à des enjeux majeurs et vitaux pour la Nation.
Et ces enjeux majeurs et vitaux, seul Nicolas SARKOZY est capable de les affronter et de nous permettre d'aborder l'horizon 2020 dans les meilleures conditions, en termes de sécurité, d'équilibre financier et compétitivité.